Vous avez un proche en situation de grande souffrance et vous souhaitez l'aider, les informations proposées peuvent vous apporter une aide et éventuellement vous aider à repérer les signes d'alerte.
A ceux qui sont dans la détresse : numéros d'écoute
Ils peuvent vous écouter, vous aider ou vous soutenir pour aider un proche, un ami dans la détresse :
trouver les coordonnées d'un médecin
composer le 15
ou chercher le service des urgences de l'hôpital général : chercher les coordonnées de l'hôpital le plus proche
CMP St Germain - 3 rue Jules Gévelot - 61 100 FLERS - 02 33 66 36 64 - 06 85 82 43 91
Par exemple : "La personne qui en parle ne le fait pas", "Parler du suicide encourage la passage à l'acte"....
Pour en savoir + : voir "mythes et réalité" du Centre de prévention du suicide ASBL.
L'ensemble des textes présentés dans ce paragraphe est issu du site belge du centre de prévention du suicide
Thématique essentielle de toute réflexion sur le suicide, la crise suicidaire a fait et fait encore l'objet de nombreuses études. Sa connaissance, sa reconnaissance par tout intervenant en la matière est indispensable afin de prévenir le passage à l'acte suicidaire. La crise suicidaire est toujours sous-jacente à une conduite suicidaire et peut être son aboutissement.
Vivre des moments de crise fait partie du développement habituel et normal de l'être humain. C'est ce qui lui permet de grandir, de faire des choix de vie importants.
Si toute crise existentielle ne débouche pas sur le suicide, un individu, dans ces moments particuliers de remise en question, d'incertitude et de doutes sur soi-même et sur les autres, peut se retrouver enfermé dans un processus tellement angoissant que le suicide peut apparaître comme le moyen de mette fin à un état devenu insupportable... Lire la suite sur le site www.preventionsuicide.be
Une personne suicidaire n'apparaît pas nécessairement comme déprimée.
Sous un extérieur jovial peut se cacher une grande tristesse.
Les signes changent d'une personne à l'autre.
Détecter des signes avant-coureur d'un passage à l'acte suicidaire est une tâche particulièrement difficile vu la complexité de la problématique suicidaire elle-même. Dans certains cas, on pense même que c'est impossible tant le suicide survient de manière soudaine et brutale.
Cependant, la pratique montre qu'un nombre important de personnes ayant tenté de se suicider ou de personnes décédées par suicide avaient montré des signes précurseurs ou tout au moins avaient tenté d'exprimer, parfois de manière détournée ou maladroite, leur souffrance et leur détresse... Lire la suite sur le site www.preventionsuicide.be
Issus de l'observation clinique et de corrélations statistiques, les facteurs de risque sont des éléments qui ont visiblement un lien avec le suicide, en ce qu'ils peuvent ainsi favoriser ou tout au moins contribuer à un passage à l'acte suicidaire, sans toutefois pouvoir à eux seuls expliquer la survenance d'un tel acte.
Facteurs de risques psychosociaux
Troubles mentaux
Alcool et autres troubles d'abus de substances
Tendances impulsives et/ou agressives
Histoire de trauma ou abus
Certaines maladies physiques majeures
Tentative de suicide antérieure
...
Facteurs de risques environnementaux
Perte de travail ou perte financière
Perte relationnelle ou sociale
Accès facile à des moyens mortels
Histoire familiale de suicide
...
Facteurs de risques socioculturels
Manque de soutien social et sentiment d'isolement
Barrières pour accéder aux soins de santé
Exposition à d'autres suicides dans l'entourage
...
Par ailleurs, ces différents facteurs n'ont en aucun cas une quelconque valeur prédictive. Le suicide ne répond malheureusement pas à un schéma de cause à effet où la présence de tel ou tel facteur conduit immanquablement à un risque de passage à l'acte x fois plus élevé. De même, la présence de facteurs de protection n'est jamais une garantie de non-suicide.
Facteurs de protection au suicide
Soins cliniques efficaces pour les troubles mentaux, physiques et d'abus de substances
Accès facile à toute une gamme d'interventions cliniques
Soutien dans la recherche d'aide
Accès réduit aux moyens létaux
Liens étroits avec la famille et soutien de la communauté
Soutien par des relations continues de soins médicaux et de santé mentale
Capacités pour résoudre des problèmes et des conflits, et de gérer des disputes de façon non-violente
Des convictions culturelles et religieuses qui découragent le suicide et stimulent la conservation de soi.
...
Avoir en face de soi, dans son entourage, dans sa famille ou dans ses patients, une personne qui manifeste des idées ou des envies suicidaires n'est pas chose facile à gérer. D'abord, parce que cette personne en crise suicidaire nous confronte directement avec l'idée de la mort, la sienne, mais aussi notre propre mort, réveillant en nous des peurs ou des angoisses souvent niées. Ensuite, la peur de mal faire, ou de trop en faire, risque de nous gagner rapidement. Enfin, ce genre de situation nous ramène immanquablement à la limite de nos interventions et ce, quelque soit le type de relation en jeu : nous n'avons in fine aucun pouvoir ultime sur la vie de l'autre.
Il n'existe donc pas de recette miracle lorsque l'on est confronté à quelqu'un qui nous parle directement ou indirectement de ses idées suicidaires. Chacun réagira en fonction de sa sensibilité, de ses possibilités et de ses limites, mais certaines recommandations générales peuvent s'avérer utiles.
Nous vous conseillons :
De même, l'expérience nous a montré que certaines conduites mènent dans des impasses et ne sont pas de nature à favoriser l'échange ni la reconnaissance de la souffrance chez l'autre.
Nous vous déconseillons :
0800 235 236
voir le site
SOS Amitié Caen - Tél. : 02 31 44 89 89
voir le site du chat
SITE EN CONSTRUCTION - Lien vers le site internet dédié au Collectif Départemental de la Prévention du Suicide de la Manche
Créé en 1969, le GEPS est une association Loi 1901 qui a pour vocation de regrouper des professionnels et des intervenants concernés par les problèmes du suicide.
Site mis en place par le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et l'INPES dans le cadre du dispositif d'information sur la dépression chez l'adulte. Comment faire la différence entre une « déprime » et une dépression ? Quelles sont les solutions de prise en charge selon les degrés de sévérité de la maladie ? Quelles informations donner au patient et à son entourage ? Quels conseils pour sa vie quotidienne ?
Site ouvert à l'échange d'informations entre tous ceux concernés par l'isolement et la prévention du suicide et tout particulièrement aux professionnels, aux chercheurs, aux étudiants, aux associations, aux institutions.
Le suicide a été reconnu comme un problème de santé publique depuis la fin des années 1990 qui ont vu la mise en place d’une politique spécifique de prévention.
Le ministère des affaires sociales et de la santé présente sur son site internet une rubrique sur la prévention du suicide.
Ce site comporte différents rubriques :
- Reconnaitre la crise suicidaire
- Que faire face à une crise suicidaire ?
- Etats des lieux du suicide : quelques chiffres sur le suicide en France et en région
- La politique publique de prévention du suicide
Lien vers la "prévention du suicide en détention"
A la fin de l’année 1996, 7 personnes, représentant des associations agissant sur le terrain de la prévention du suicide, décident de créer ensemble une association pour organiser et promouvoir une Journée Nationale pour la Prévention du Suicide (JNPS). Son objet est d’alerter, de sensibiliser et d’informer l’opinion publique que le suicide n’est pas un sujet tabou et qu’une prévention du suicide et de sa tentative est possible.
Elles se sont liées pour réaliser ensemble ce qu’elles ne pouvaient pas faire séparément, c’est à dire organiser chaque année une Journée Nationale pour la Prévention du Suicide, autour du 5 février. Elles ont ainsi fondé l’Union Nationale de Prévention du Suicide (UNPS).
Aujourd'hui en France, la dépression touche plus de 3 millions de personnes de 15 à 75 ans. Près de 8 millions ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie. C'est pourquoi, le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et l'INPES lancent un dispositif d'information sur la dépression chez l'adulte afin d'apporter des réponses à un certain nombre de questions : Comment faire la différence entre une "déprime" et une dépression ? Quelles sont les solutions de prise en charge selon les degrés de sévérité de la maladie ? Quelles informations donner au patient et à son entourage ? Quels conseils pour sa vie quotidienne ?
La dépression est une maladie psychique qui se caractérise par une tristesse importante, une baisse de l'humeur à un degré nettement anormal, une diminution marquée de l'intérêt pour toute activité et une fatigue inhabituelle et excessive, des troubles du sommeil, des pensées morbides, etc. Ces troubles se distinguent des modifications normales de l'humeur par leur gravité, leur durée (plusieurs semaines au moins), leurs répercussions (souffrance psychique, altération du fonctionnement social…) et la souffrance morale ressentie, différente des expériences usuelles. Ils ne se rapportent pas forcément à une difficulté particulière de la vie mais peuvent néanmoins être associés à un stress excessif et permanent ou à certaines périodes de la vie ou de l'année.
Les conséquences de ces symptômes dépressifs sur le fonctionnement quotidien sont considérables. Toutes les relations du malade sont affectées, au sein du couple et de sa famille, avec ses amis et dans le milieu professionnel. Pour l'entourage, la dépression est très difficile à comprendre, souvent perturbante et génératrice d'anxiété pour ceux qui ne l'ont pas vécue de l'intérieur. Il est difficile de savoir comment réagir de façon appropriée pour aider le malade tout en se préservant soi-même, trouver sa juste place. La dépression peut toucher tout le monde, quel que soit son âge, son sexe, son niveau social. Elle ne relève ni d'une fatalité, ni d'une faiblesse de caractère. La volonté seule ne suffit pas pour en sortir, notamment parce que cette maladie provoque un sentiment de dévalorisation de soi et des pensées négatives.
La dépression est l'une des maladies psychiques les plus répandues. Cependant près de la moitié des personnes touchées présente des difficultés à se reconnaître comme dépressive. Seules 38,3 % des personnes souffrant de troubles dépressifs déclarent avoir consulté un professionnel de santé. Les hommes, les jeunes et les personnes âgées sont les personnes qui ont eu le moins recours aux soins (respectivement 33,7 %, 25,7 % et 26,4 %).
De plus, quand on est dépressif et qu'on en a conscience, il n'est pas toujours facile de savoir à qui s'adresser ni vers quelle structure de soins se tourner. Les proches sont eux aussi souvent ignorants face aux solutions existantes. La moitié des personnes (53,6 % de la population générale et 46,9 % des personnes souffrant de dépression) déclare ne pas connaître la différence entre un psychologue et un psychiatre. Une minorité de personnes atteintes s'est tournée vers des structures de soins : 13,7 % sont allés dans un centre médico-psychologique (CMP), 5,7 % dans un hôpital et 5,5% aux urgences. 50 % des Français déclarent ne pas connaître d'autres lieux que l'hôpital psychiatrique pour soigner ces malades. Or savoir où et à quel professionnel s'adresser est essentiel. La prise en charge de la maladie est parfois complexe et fait appel à de multiples acteurs qui n'ont ni les mêmes compétences, ni les mêmes qualifications.
Le médecin généraliste est souvent le premier interlocuteur pour les problèmes de santé. Il est compétent pour les diagnostiquer et pour proposer un traitement adapté ou orienter vers un professionnel en santé mentale.
Il peut avoir recours à deux types de prise en charge de l'épisode dépressif : la psychothérapie et les traitements médicamenteux qui peuvent être utilisés seuls ou conjointement, en fonction de l'intensité de la maladie.
Le numéro spécial d'un Bulletin Epidémiologique de décembre fait un bon état des lieux de la problématique suicidaire en France.
Lire le BEH 47-48/2011 - "Numéro thématique - Suicide et tentatives de suicide : état des lieux en France"
L' Association Vivre son Deuil et Granville-Santé ont proposé une soirée sur le thème :
Deuil et Transgénérationnel
le 9 novembre 2011, à Granville
Par le Dr Antoinette Fouilleul-Mialon - Psychiatre des Hopitaux - Thérapeute familial
Avec l'accord de l'intervenante, il vous est proposé de visualiser le compte-rendu, support de cette présentation : télécharger
Numéro spécial de décembre 2008 de la revue ADOS consacré sur le thème "les jeunes et le suicide".
La revue ADOS est réalisée par des jeunes journalistes. Le numéro spécial de décembre 2008 était consacré au thème "les jeunes et le suicide".
A cette occasion, un contact avait été établi avec le Collectif départemental de prévention du suicide.
Aujourd'hui, avec l'autorisation de la revue ADOS, nous vous proposons de publier les différents articles parus dans ce numéro.