Vous êtes un professionnel, vous souhaitez mieux appréhender la question de la prévention du suicide, nous vous proposons différents outils afin de développer ou d'approfondir vos connaissances :
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L'ensemble des textes présentés dans ce paragraphe est issu du site belge du centre de prévention du suicide
Thématique essentielle de toute réflexion sur le suicide, la crise suicidaire a fait et fait encore l'objet de nombreuses études. Sa connaissance, sa reconnaissance par tout intervenant en la matière est indispensable afin de prévenir le passage à l'acte suicidaire. La crise suicidaire est toujours sous-jacente à une conduite suicidaire et peut être son aboutissement.
Vivre des moments de crise fait partie du développement habituel et normal de l'être humain. C'est ce qui lui permet de grandir, de faire des choix de vie importants.
Si toute crise existentielle ne débouche pas sur le suicide, un individu, dans ces moments particuliers de remise en question, d'incertitude et de doutes sur soi-même et sur les autres, peut se retrouver enfermé dans un processus tellement angoissant que le suicide peut apparaître comme le moyen de mette fin à un état devenu insupportable... Lire la suite sur le site www.preventionsuicide.be
Une personne suicidaire n'apparaît pas nécessairement comme déprimée.
Sous un extérieur jovial peut se cacher une grande tristesse.
Les signes changent d'une personne à l'autre.
Détecter des signes avant-coureur d'un passage à l'acte suicidaire est une tâche particulièrement difficile vu la complexité de la problématique suicidaire elle-même. Dans certains cas, on pense même que c'est impossible tant le suicide survient de manière soudaine et brutale.
Cependant, la pratique montre qu'un nombre important de personnes ayant tenté de se suicider ou de personnes décédées par suicide avaient montré des signes précurseurs ou tout au moins avaient tenté d'exprimer, parfois de manière détournée ou maladroite, leur souffrance et leur détresse... Lire la suite sur le site www.preventionsuicide.be
Issus de l'observation clinique et de corrélations statistiques, les facteurs de risque sont des éléments qui ont visiblement un lien avec le suicide, en ce qu'ils peuvent ainsi favoriser ou tout au moins contribuer à un passage à l'acte suicidaire, sans toutefois pouvoir à eux seuls expliquer la survenance d'un tel acte.
Facteurs de risques psychosociaux
Troubles mentaux
Alcool et autres troubles d'abus de substances
Tendances impulsives et/ou agressives
Histoire de trauma ou abus
Certaines maladies physiques majeures
Tentative de suicide antérieure
...
Facteurs de risques environnementaux
Perte de travail ou perte financière
Perte relationnelle ou sociale
Accès facile à des moyens mortels
Histoire familiale de suicide
...
Facteurs de risques socioculturels
Manque de soutien social et sentiment d'isolement
Barrières pour accéder aux soins de santé
Exposition à d'autres suicides dans l'entourage
...
Par ailleurs, ces différents facteurs n'ont en aucun cas une quelconque valeur prédictive. Le suicide ne répond malheureusement pas à un schéma de cause à effet où la présence de tel ou tel facteur conduit immanquablement à un risque de passage à l'acte x fois plus élevé. De même, la présence de facteurs de protection n'est jamais une garantie de non-suicide.
Facteurs de protection au suicide
Soins cliniques efficaces pour les troubles mentaux, physiques et d'abus de substances
Accès facile à toute une gamme d'interventions cliniques
Soutien dans la recherche d'aide
Accès réduit aux moyens létaux
Liens étroits avec la famille et soutien de la communauté
Soutien par des relations continues de soins médicaux et de santé mentale
Capacités pour résoudre des problèmes et des conflits, et de gérer des disputes de façon non-violente
Des convictions culturelles et religieuses qui découragent le suicide et stimulent la conservation de soi.
...
Avoir en face de soi, dans son entourage, dans sa famille ou dans ses patients, une personne qui manifeste des idées ou des envies suicidaires n'est pas chose facile à gérer. D'abord, parce que cette personne en crise suicidaire nous confronte directement avec l'idée de la mort, la sienne, mais aussi notre propre mort, réveillant en nous des peurs ou des angoisses souvent niées. Ensuite, la peur de mal faire, ou de trop en faire, risque de nous gagner rapidement. Enfin, ce genre de situation nous ramène immanquablement à la limite de nos interventions et ce, quelque soit le type de relation en jeu : nous n'avons in fine aucun pouvoir ultime sur la vie de l'autre.
Il n'existe donc pas de recette miracle lorsque l'on est confronté à quelqu'un qui nous parle directement ou indirectement de ses idées suicidaires. Chacun réagira en fonction de sa sensibilité, de ses possibilités et de ses limites, mais certaines recommandations générales peuvent s'avérer utiles.
Nous vous conseillons :
De même, l'expérience nous a montré que certaines conduites mènent dans des impasses et ne sont pas de nature à favoriser l'échange ni la reconnaissance de la souffrance chez l'autre.
Nous vous déconseillons :
Par exemple : "La personne qui en parle ne le fait pas", "Parler du suicide encourage la passage à l'acte"....
Pour en savoir + : voir "mythes et réalité" du Centre de prévention du suicide ASBL.
Ce programme s'appuie sur la Conférence de Consensus d'octobre 2000 « La crise suicidaire : reconnaître et prendre en charge »(1). Il est basé sur l'intervention de crise suicidaire qui vise à :
Repérer une crise suicidaire sous ses différentes formes et à ses différents stades ;
Conduire une entrevue pour aborder la souffrance de la personne en crise, permettre l'expression des émotions et nouer une relation de confiance ;
Evaluer l'urgence, c'est-à-dire d'explorer l'idéation suicidaire, l'existence d'un scénario (où, quand, comment, avec quoi ?) et la dangerosité suicidaire ;
Intervenir, alerter et orienter selon le degré d'urgence et de dangerosité »
Les intervenants, psychiatres, psychologues et travailleurs sociaux ont suivi la formation de formateurs de la stratégie nationale d'action face au suicide pour en être les relais régionaux ou départementaux.
Ces sessions s'adressent aux acteurs dits de première ligne, professionnels ou bénévoles.
Elles sont prises en charge par des financements dans le cadre de l'appel à projet "Prévention et promotion de la santé" de l'ARS de Basse Normandie.
Elles sont donc gratuites. (Coût de la formation et repas)
Elles font aussi l'objet d'une prise en charge par le Fonds d'Intervention Régional de l'ARS Basse Normandie ( FIR ) pour reconnaitre le temps de présence des professionnels de santé sous statut libéral.
Programme des sessions de formation « Intervention de crise suicidaire »
1ère journée:
2ème journée:
Pour voir les dates des formations : consulter la rubrique "Agenda" du portail
Les urgences : composer le 15 (téléphone fixe)
Coordonnées des cellules de prévention du suicide de la MSA (Côtes Normandes et Mayenne-Orne-Sarthe) :
Cellules médico-sociales internes aux MSA pouvant être interpellées pour informer de la situation d'un adhérent MSA
cellulepreventionsuicide.grprec@cotesnormandes.msa.fr 02 31 25 39 93
Mme Florence PIETTE, référente cellule de prévention : piette.florence@mayenne-orne-sarthe.msa.fr, 02.33.31.41.21
Mme GAUSSERES, médecin chef service santé au travail : gausseres.virginie@mayenne-orne-sarthe.msa.fr
Maisons des adolescents :
page fb Maison des Ados 50
Mail : maisondesados50@maisondesados50.fr
Tél. : 02 33 72 70 60
Tous les renseignements sont sur le site www.maison-des-adolescents-61.fr
Equipe de Prévention et d'Ecoute des Primo-Suicidants (PEPS)
3 rue Jules Gévelot
61 100 FLERS
"Service de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé" des étudiants (SUMPPS)
Bureau d'aide psychologique universitaire (BAPU)
Lien vers le site internet dédié au Collectif Départemental de la Prévention du Suicide de la Manche.
Créé en 1969, le GEPS est une association Loi 1901 qui a pour vocation de regrouper des professionnels et des intervenants concernés par les problèmes du suicide.
Site mis en place par le ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports et l'INPES dans le cadre du dispositif d'information sur la dépression chez l'adulte. Comment faire la différence entre une « déprime » et une dépression ? Quelles sont les solutions de prise en charge selon les degrés de sévérité de la maladie ? Quelles informations donner au patient et à son entourage ? Quels conseils pour sa vie quotidienne ?
Site ouvert à l'échange d'informations entre tous ceux concernés par l'isolement et la prévention du suicide et tout particulièrement aux professionnels, aux chercheurs, aux étudiants, aux associations, aux institutions.
Le suicide a été reconnu comme un problème de santé publique depuis la fin des années 1990 qui ont vu la mise en place d’une politique spécifique de prévention.
Le ministère des affaires sociales et de la santé présente sur son site internet une rubrique sur la prévention du suicide.
Ce site comporte différents rubriques :
Lien vers la "prévention du suicide en détention"
A la fin de l’année 1996, 7 personnes, représentant des associations agissant sur le terrain de la prévention du suicide, décident de créer ensemble une association pour organiser et promouvoir une Journée Nationale pour la Prévention du Suicide (JNPS). Son objet est d’alerter, de sensibiliser et d’informer l’opinion publique que le suicide n’est pas un sujet tabou et qu’une prévention du suicide et de sa tentative est possible.
Elles se sont liées pour réaliser ensemble ce qu’elles ne pouvaient pas faire séparément, c’est à dire organiser chaque année une Journée Nationale pour la Prévention du Suicide, autour du 5 février. Elles ont ainsi fondé l’Union Nationale de Prévention du Suicide (UNPS).
La prévention du suicide est l’une des priorités de l’ARS Basse-Normandie et de ce fait, elle a été inscrite dans le Plan Stratégique Régional de Santé (PSRS) avec 3 objectifs principaux :
Fort de cette priorité, un groupe de concertation régionale sur la prévention du suicide a été mis en place en 2012. Il est issu de la commission de coordination des politiques publiques de la santé dans les domaines de la prévention, de la santé scolaire, de la santé au travail et de la protection maternelle et infantile.
Ce groupe de concertation est copiloté par l’Agence régionale de santé (ARS) de Basse-Normandie et la Mutualité sociale agricole (MSA), il se réunit environ 5 fois par an et il est composé de nombreux partenaires :
La Caisse d’assurance retraite et de santé au travail (CARSAT), le Centre hospitalier universitaire de Caen, le Centre hospitalier de Flers, le Collectif départemental de prévention du suicide de la Manche (CDPSM), le Conseil général du Calvados, le Conseil de l’ordre des médecins du Calvados, la Direction régionale de la protection judiciaire de la jeunesse (DRPJJ), la Direction interrégionale des services pénitentiaires, la Direction régionale jeunesse et sport et cohésion sociale (DRJSCS), l’Education nationale, l’Institut régional d’éducation pour la santé (IREPS), les Maisons des adolescents du Calvados, de la Manche et de l’Orne, la Mutualité Française Normandie, l’association “Vivre son deuil” et le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la Santé (SUMPPS).
Si vous souhaitez plus de renseignements sur ce groupe de concertation régionale et ses travaux, vous pouvez contacter :
Coordonnées mail des contacts ARS (Agence Régionale de Santé) :
Nadège MILLOTTE : nadege.millotte@ars.sante.fr
Carole PORNET : carole.pornet@ars.sante.fr
Roselyne BOUST : roselyne.boust@ars.sante.fr
Coordonnées mail du référent prévention suicide du réseau régional des référents territoriaux :
David LENOURY : d.lenoury@fbs-picauville.com
Vous pouvez également consulter le site du Collectif Départemental de la Prévention du Suicide de la Manche