Le stress ou le mal du siècle, près de la totalité des Français est confrontée au stress.
Voir l’étude Opinion Way de novembre 2017 pour la fondation d’entreprise Ramsay Générale de santé – FCS – FNIM : "Les Français et le stress"
Ou "trouble affectif saisonnier" est une dépression liée au manque de lumière naturelle.
Il s'agit d'une affection psychologique fréquente surtout chez les femmes entre 18 et 45 ans.
Les symptômes se manifestent d'octobre à avril, ils disparaissent progressivement au printemps ou spontanément lors d'un voyage au soleil.
Il ne s’agit pas de simples chutes d'humeur dont souffre une personne sur deux en automne et en hiver. Période durant laquelle nous avons tous tendance à dormir et manger plus, tout en subissant une petite perte de tonus et un ralentissement de certaines activités.
Le trouble affectif saisonnier est plus prononcé, il réuni les symptômes d'un épisode dépressif classique qui durent plusieurs jours par semaine pendant deux ou trois semaines.
Si l’on croit souffrir de dépression saisonnière, il est préférable de consulter un médecin afin qu’il établisse un diagnostic clair. Il s’agit d’une vraie maladie, qui peut se révéler pénalisante pour la vie familiale ou professionnelle.
Comme dans toute dépression, le soutien de l'entourage est indispensable pour en sortir.
Puisque la dépression saisonnière résulte d'un manque de lumière, il suffit généralement de combler cette lacune pour retrouver son énergie.
La dépression saisonnière est une vraie dépression, une maladie survenant au même moment chaque année, à l’automne ou en hiver, et se poursuivant jusqu’au printemps suivant. Il ne s’agit ni de paresse, ni de faiblesse de caractère.
En cas de dépression (saisonnière ou non), l’exercice physique est toujours bénéfique. Il a même démontré un effet supérieur à celui des antidépresseurs sur le long terme et sur la prévention des récidives. Et il est bien sûr compatible avec les médicaments.
► En cas de signes de dépression saisonnière consultez votre médecin.
"Dépression chronique" ou "déprime". Dans le milieu médical, le terme "dépression majeure" est souvent employé pour désigner cette maladie. Elle survient généralement sous forme de périodes dépressives qui peuvent durer des semaines, des mois voire des années.
La dépression affecte l'humeur, les pensées et le comportement, mais aussi le corps. Elle peut s’exprimer par un mal de dos, des maux de ventre, de tête.
Elle peut survenir à tout âge, y compris dans l’enfance, mais elle apparaît pour la première fois le plus souvent à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte.
Personne n’est à l’abri de la dépression. Cependant les individus suivants seraient légèrement plus à risque :
D’un point de vue sociologique, les groupes suivants sont plus touchés par la dépression :
► Attention : Ne jamais cesser un traitement par antidépresseurs de façon soudaine. La dose doit être réduite graduellement sur quelques semaines, en suivant les conseils du médecin.
La dépression majeure représente une entité médicale véritable, et les patients déprimés méritent les meilleurs soins et une attitude compatissante.
Les antidépresseurs ne sont ni bons ni mauvais, le type de médicament et sa posologie doit être ajusté par le médecin.
La différence entre la dépression et le burn-out n’est pas toujours évidente, ils sont étroitement liés. C’est une relation de cause à effet. Le stress en soi n’est pas un trouble, au contraire du burn-out.
Le stress augmente le risque de burn-out et va, dans certains cas, mener au burn-out. Eprouver durablement du stress, peut faire tomber dans un cercle vicieux. À mesure que le stress augmente, le risque de souffrir de symptômes du burn-out grandit. Des symptômes du burn-out peuvent ensuite provoquer plus de stress, car il semble étrange de les éprouver.
Le burn-out est un épuisement extrême après que l’on a épuisé et poussé à bout pendant longtemps son corps et son esprit.
La dépression et le burn-out tendent l’un vers l’autre et se manifestent souvent conjointement.
Stress | burn-out |
Trop d’implication | Peu ou pas d’implication |
Accentuation des émotions | Amenuisement des émotions |
A pour effet l’hyperactivité | A pour effet le sentiment d’impuissance |
On éprouve une baisse d’énergie | On éprouve une baisse de motivation et d’espoir |
Anxiété comme effet possible | Dépression comme effet possible |
Les effets sont physiques | Les effets sont émotionnels |
Peut provoquer une mort prématurée | Peut déclencher du désespoir |
La dépression et le burn-out peuvent aussi se manifester conjointement. Il n’est pas exceptionnel qu’un sérieux burn-out déclenche aussi des symptômes de la dépression.
Il s’agit d’un trouble mental en conséquence duquel le patient est totalement épuisé, et qui le rend très sensible émotionnellement.
Il apparaît souvent dans un contexte professionnel chez les personnes qui sont perfectionnistes ou très impliquées. Ces personnes ont tendance à placer la barre haute et se poussent à bout. Au bout d’un moment, l’esprit et le corps sont poussés trop loin. Survient alors le burn-out, et là même la plus petite tâche exige trop du patient. Un burn-out se déclare lorsque la charge de travail dépasse ses capacités.
Pour poser son diagnostic le médecin va rechercher les critères suivants avant de pouvoir parler d’un burn-out :
Pour prévenir l’apparition du phénomène d’épuisement professionnel, il est recommandé de veiller à ce que l’organisation du travail et les contraintes qu’elle génère ne surchargent pas les salariés et ne les mettent pas en porte-à-faux vis-à-vis des règles et des valeurs de leur métier. Il convient également de permettre le travail en équipe ou encore de favoriser le soutien social.
► Le dossier "Epuisement professionnel ou burn-out" sur le site de l’INRS.
► Association Départementale de Prévention du Suicide dans la Manche
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L’association regroupe des bénévoles d’associations et des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social concernés par le sujet.
Ses missions : prévenir le suicide par la levée du tabou, l’échange et la réflexion sur la pratique de la prise en charge du risque suicidaire, des actions de lutte contre l’isolement, l’animation d’un réseau de sentinelles formées au repérage de la crise suicidaire et le soutien d’initiatives visant à renforcer les liens entre professionnels et bénévoles dans le champ de la prévention du suicide.
(Source : https://www.reseau-chu.org/reseau-chu/les-rendez-vous-sante/ et https://www.journee-mondiale.com/les-journees-mondiales.htm)